vendredi 5 octobre 2012

Décisions de la Communauté de Communes du Thouarsais

Communiqué de presse

Le Mouvement Démocrate appelle les élus de toutes sensibilités à faire preuve de solidarité et de confiance dans les relations intercommunales afin que chaque commune trouve sa place et joue son rôle dans les décisions engagées. En cela le choix symbolique fait par la CCT de redistribuer le FNGIR perçu lorsque les 5 communes situées à l'Est de l'Argentonnais rejoindront cette même communauté est un acte de confiance que nous saluons.

Cependant, il est dommage que son président M Pineau ne poursuive pas dans ce sens lorsqu'il propose que la CCT achète l'ancien local " centr'affaire " situé rue saint-Médard sans aucun projet d'avenir. Il y a bel et bien " confusion des genres " entre les responsabilités de la ville et celles de la communauté de communes. Jusqu'à présent, la ville de Thouars a géré seule la rénovation, au combien discutable et discuté, du quartier Saint-Médard. Ce n'est pas parce que la ville de Thouars n'a plus un sou qu'elle doit décharger ses achats immobiliers sur les autres communes. Seule, la ville de Thouars a laissé dépérir cette rue commerçante depuis 20 ans. A l'époque M Moulin, puis M Ligné et M Pineau. Qu'ont-ils fait ? Aujourd'hui, Saint-Médard serait devenu par volonté du maire de Thouars le centre historique de la CCT ! Non ! N'en déplaise aux élus socialistes, Saint-Médard reste une rue abandonnée par la seule responsabilité de la ville de Thouars. C'est par leur indécision que le dynamisme commercial de la ville s'est reporté sur des zones périphériques au détriment du centre ancien alors que les deux auraient pu être complémentaires.

Dans une communauté de communes telle que nous la souhaitons, chaque centre-bourg de village est un centre historique et il n'appartient pas à la ville centre d'avoir le monopole de l'histoire du pays.

Le conseil communautaire serait bien inspiré de s'interroger sur de tel abus car aux discussions préparant les règles financières de la future communauté de communes à 26 devront s'ajouter celles sur les compétences et la gouvernance du territoire. Il est regrettable que les communes rurales soient réduites à une " opposition " comme l'affirme Mme Lacoste. Nous défendons la recherche du consensus dans les décisions communautaires avec l'ensemble des communes et leurs élus, en dehors de nos sensibilités réciproques, au bénéfice des populations qui les font vivre et les animent avec un principe d'égalité et de respect.

Jean-Philippe Pouit,
Conseiller municipal d'Oiron, membre du Mouvement Démocrate


Jean-Michel Prieur, Délégué départemental
Jeanmichel.prieur@gmail.com